Paradoxalement, le meilleur moyen de voir ce qu’il se passe en nous, dans notre tête, c’est déjà de commencer par le corps. Et pour faire cela, il faut s’arrêter.
Même pas longtemps, quelques minutes pas plus. Juste s’asseoir, respirer profondément et observer. Observer les tensions dans le corps et tenter de les relâcher au maximum. Rien à réussir, on fait de notre mieux.
L’étape suivante va consister à observer ses pensées. Faire un pas de côté et observer ce qui arrive. Quelle est cette première pensée qui jaillit dans mon esprit ? Est-ce « j’ai soif ? » « j’ai cette tension dans le dos là » « je suis crevé » etc.
Vous l’aurez remarqué, lorsque l’on commence à observer ses pensées, comme par hasard, elles s’arrêtent, elles ralentissent. C’est curieux à observer et c’est déjà une bonne façon de « défusionner » de ses pensées. Car nous ne sommes pas nos pensées. Nous sommes bien plus que cela.
Lorsque vous arrivez à identifier vos pensées, l’une après l’autre, vous allez pouvoir commencer à donner une forme à ces pensées. Vraiment, comme si c’était une balle qui arrivait ou des mots mis bout à bout ou alors des sons, quelqu’un qui parle, une sorte de voix intérieure qui arrive dans votre tête et qui passe.
Dernière étape, on peut s’amuser ensuite à modifier la forme de la pensée et voir ce qui se passe dans notre corps lorsqu’on fait ça : changer la couleur de la boule, changer la police des mots écrits, changer le ton, le rythme de la voix ou le volume.
Allez, vous testez ?